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À l’initiative des Ministres des Finances de la Zone Franc au cours de leur réunion d’Avril 1991 à OUAGA et Septembre 1991 à Paris, il a été mis en place un groupe de travail chargé de réfléchir à la création d’un Organisme de contrôle et d’appui technique aux Caisses Africaines de Sécurité Sociale. Ces Caisses, il faut le rappeler, étaient toutes dans une situation financière particulièrement difficile, certaines étant déjà au bord de la cessation de paiement.

Le groupe de travail composé de hauts responsables des Caisses (Directeurs Généraux en majorité) et des Ministères en charge de la Prévoyance Sociale des 14 pays africains de la Zone franc a bénéficié de l’apport en tant qu’observateurs du BIT, de l’AISS, des Banques Centrales (BCEAO, BEAC), de la Banque Mondiale et de la France (Ministère de la Coopération, Trésor, IGAS, CNESSS).

Après 4 réunions à Paris et 2 rencontres en Afrique (Bamako et Abidjan) le Traité instituant une Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (C.I.PRE.S.) a été signé le 21 septembre 1993 à Abidjan conjointement par les Ministères des Finances et ceux en charge de la Prévoyance Sociale.

À ce Traité était annexé un Plan Comptable de référence, élaboré à la demande du groupe de travail par 3 agents comptables (1 Français et 2 Africains) et validé au Bénin par les agents comptables des 14 pays concernés par le Traité.

le 09 février 1996, le TOGO a été choisi pour abriter le siège.

Au lancement, de la CIPRES s’était fixé quatre (4) objectifs :
1) fixer les règles communes de gestion ;
2) instituer un contrôle de la gestion des Organismes de Prévoyance Sociale (OPS) en vue de rationaliser leur fonctionnement pour mieux garantir les intérêts des assurés sociaux y compris ceux des travailleurs migrants ;
3) réaliser des études et élaborer des propositions tendant a l’harmonisation des dispositions législatives et réglementaires applicables aux organismes et aux régimes de prévoyance sociale ;
4) faciliter la mise en oeuvre, par des actions spécifiques au niveau régional, d’une politique de formation initiale et permanent des cadres e techniciens des organismes de prévoyance sociale dans les Etats membres.

En 2004, la Conférence a fêté ses 10 ans d’existance à Bamako au Mali. A cette occasion, le Conseil des Ministres, reuni en session ordinaire, a décider de proceder à la relecture des textes de la Conférence.
Ainsi, à l’issue des assises de Cotonou en 2007, suivies d’un audit institutionnel de la Conférence, un groupe de travail réunissant des experts des pays membres a été constitué à l’effet de mettre en oeuvre les innovations.
En 2014, les textes consacrant la réforme juridique et institutionnelle de la CIPRES ont été adoptés par le Conseil des Ministres.

5) la Promotion de la prévoyance sociale et le soutient des actions visant à son extension dans les Etats membres ;
6) l’Institution d’un système d’Appui-conseil et d’assistance aux Organismes de Prévoyance Sociale des Etats membres.

Le Traité révisé a fait l’objet d’une signature par les plénipotentiaires des Etats membres lors de la session du Conseil des Ministres tenus du 04 au 06 juin 2014 à Genève (Suisse).

Depuis 2016, la CIPRES compte seize (16) Etats membres suite aux adhésions de la République Démocratique du Congo (2009) et de la République de Madagascar (2016). En 2013, la CIPRES a célébré, à Brazzaville au Congo, ses 20 ans d’existence.

http://www.lacipres.org/

Le Bureau international du Travail est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du Travail. Il sert de quartier général à l’ensemble des activités de l’Organisation qu’il met en œuvre sous le contrôle du Conseil d’administration  et sous l’autorité du Directeur général.

Le Bureau emploie quelque 2 700 fonctionnaires de plus de 150 pays au Siège à Genève et dans 40 bureaux dans le monde. Parmi eux, environ 900 dans le cadre de programmes et projets de coopération technique. Il  harmonise les concepts et définitions relatives au travail et à l’emploi, en particulier celles relatives à la population active occupée et aux chômeurs.

Le Bureau comprend aussi un centre de documentation  et de recherche, ainsi qu’une imprimerie qui publie de multiples études spécialisées, rapports et revues.

http://www.ilo.org

L’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) est la principale organisation internationale à l’intention des institutions, ministères et agences publiques en charge de la sécurité soc

iale. L’AISS promeut l’excellence dans l’administration de la sécurité sociale à travers des lignes directrices professionnelles, des connaissances spécialisées, ainsi que la fourniture de services et de soutien afin de permettre à ses membres de développer des systèmes et politiques de sécurité sociale dynamiques à travers le monde.

  • Communauté : L’AISS fournit ses services à une communauté de membres exclusive et promeut la coopération et l’échange à travers des événements et des réseaux d’experts.
  • Connaissances : L’AISS élabore des standards professionnels, conduit des travaux de recherche et d’analyse, identifie des bonnes pratiques et fournit des données sur les systèmes de sécurité sociale dans 177 pays.
  • Services : L’AISS propose des services et un soutien pratiques aux administrations de sécurité sociale.
  • Innovation : L’AISS facilite l’adoption d’approches innovantes qui renforcent l’administration, permettent d’anticiper les risques et de s’adapter au changement.
  • Promotion : L’AISS participe aux actions de sensibilisation menées à l’échelle mondiale pour promouvoir une sécurité sociale complète.

L’AISS a été fondée en 1927 sous l’égide de l’Organisation internationale du Travail et compte aujourd’hui plus de 320 institutions membres dans plus de 160 pays.

Après leur accession à l’indépendance, les Etats africains étaient dans la nécessité de disposer rapidement de cadres pour assurer le fonctionnement des services de la nouvelle Administration du Travail. Si la formation des cadres supérieurs était assurée pour les territoires d’obédience française en France depuis 1955, celles des cadres moyens ne l’était pas.

Aussi dès 1960, à la demande de plusieurs Gouvernements et du BIT, un programme annuel de formation technique à leur intention avait été conçu et organisé par l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-Mer à Paris. Les Ministres du Travail des pays africains francophones en demandèrent ensuite la réalisation en Afrique-même, au bénéfice de leurs jeunes cadres moyens de formation générale.

En décembre 1964, lors de la conférence régionale africaine de l’OIT à Addis-Abeba, les Ministres décidèrent de retenir parmi les offres faites d’accueillir un Centre de Formation des Cadres moyens, celle avancée par le Cameroun, à cause des structures d’enseignement qui étaient disponibles à Yaoundé (Université et Ecole Nationale d’Administration).

En janvier 1965, avec l’aide financière des programmes d’assistance technique des Nations-Unies, le ” Centre de Perfectionnement des Cadres de l’Administration du Travail ” (C.P.C.A.T.). était inauguré. Il devait prendre, dès 1969, l’appellation de Centre Régional Africain d’Administration du Travail (CRADAT), afin de mieux marquer sa vocation régionale et de lui assigner des objectifs plus larges dans ses interventions en faveur des Ministères du Travail.

De 1965 à 1976, le CRADAT a le statut d’organisme camerounais à vocation régionale, bénéficiant de l’assistance du PNUD et du BIT ainsi que de la France et de la Belgique.

L’évolution décisive vers le statut d’organisme régional a débuté en 1972 par la création d’un Conseil Consultatif comprenant les utilisateurs effectifs et potentiels à savoir les pays francophones représentés par leur Ministre du Travail.

En juin 1974, un projet de Convention inter-Etats portant Statuts du CRADAT fut adopté par le Conseil Consultatif du CRADAT, projet qui fut signé officiellement le 8 janvier 1975 à Yaoundé par les représentants de 13 pays africains francophones, soit : le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine, la Côte-d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Le Burundi, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et Djibouti devaient plus tard adhérer à la convention. Celle-ci est entrée en vigueur en 1976 après ratification par la majorité des Etats signataires et le premier Conseil d’Administration du CRADAT a eu lieu à Yaoundé les 23 et 24 Septembre 1976. Le CRADAT a alors acquis pleinement le Statut d’organisme intergouvernemental autonome.

www.cradat.cm